Liens à autrui si ténus que je m’en inquiéterais si j’en souf­frais. Non le pourquoi ( dés­in­térêt, isole­ment géo­graphique) mais le com­ment vivre ce fait. Amis avec qui la rup­ture, con­som­mée suite à des con­flits d’idées, en dépit d’un pos­si­ble retour (si je ne crois pas à la pitié, je crois au recom­mence­ment) sont passé à l’anony­mat, per­son­nes aux­quels je ne me rap­porte pas faute d’én­ergie (et d’abord de dis­tance), per­son­nes pour qui j’ai de la sym­pa­thie, mais qui n’ex­is­tent pas pour autrui, qui se can­ton­nent dans leur tam­bour à lessive, d’autres encore, dont on doute si on sera mieux en leur com­pag­nie, tout cela opère une réduc­tion de la vie.