En route pour Paris où je donne une lec­ture. La face tail­ladée. Pas beau. Le long de la voie, les arbres. Ils sont réels, envi­ables. Bel­le­garde au départ, Paris à l’ar­rivée. Deux villes sans poids. Ma sen­sa­tion s’af­firme au fil de la voie: lorsque nous attein­drons la but­tée, en gare de Paris-Lyon, le TGV entr­era dans le vide.