Un heure du matin. Enfin je suis seul, j’ai quitté les écrivains. Je me hâte vers l’hôtel du Départ quand je croise deux hommes trapus, au crâne ras, sans cou, bras gros et gras et duveteux. Des matons. Des déménageurs de pianos, des masseurs de cervicales. Non — l’un d’entre eux est l’écrivain O.T. Nos regards se croisent. Je vendrais ma mère plutôt que de lui parler.