2050 — je sors mes os de terre, un à un les assem­ble, reprends mon chem­ine­ment. Le pre­mier kilo­mètre fait sen­tir le planch­er des vach­es, je suis de retour. Cette activ­ité de vivant manque toute­fois de coeur, je sens que je ne veux rien, que rien ne me retient. Alors dans ce vil­lage dont j’ou­blie le nom, un soir je vais au cimetière, trou­ve une tombe anci­enne, soulève la dalle et remise mon squelette.