Chandolin-Zinal à vélo. La route d’Ayer fraîchement dégagée, l’odeur du bois qu’on scie aux Moulins. Sur le versant des homme montent des murs de pierre sèche, d’autres empilent des tavaillons. De grands drapeaux suisses flottent. En face Grimmentz est en chantier. Des immeubles courtisés par des grues montent au ciel. La coulée de boue des terrassements fait tache et nous avons bu des litres la veille. A Zinal je photographie le Cervin. Les ombres des parapentes en phase d’atterrissage glissent sur le parking. Au retour un éboulement sur la route d’Ayer — celle que j’ai empruntée à l’aller — m’oblige à zigzaguer. L’eau de la montagne coule dans mes cheveux.