Un ravissement s’installe lorsqu’on écrit dans les justes dipositions. Encore faut-il en bénéficier. La vie courante empêche. On lutte. On aboutit parfois, et alors on commence à écrire. Puis on arrête, la vie courante vous terrasse, et on lutte encore. Autour de moi j’ai des exemples d’écrivains dégagés des contingences. L’argent est disponible. N’ayant pas à travailler, ils auront toujours une étape d’avance. Leur domaine de lutte est l’écriture. Le peu d’expérience que j’ai du ravissement me fait sentir comment on glisse de celui-ci au talent, au génie peut-être. Mais à voir les regards de M.L., je vois qu’on glisse aussi dans la folie.