Le courage d’être d’accord avec soi-même.
Fêtes d’Agrabuey
Chaque année je vois reparaître lors des fêtes du village les mêmes figures. Ceux qui portaient beau dans l’énergie des premières ressources ont senti peser le destin. Chargés, ils baladent des visages moins amènes, des corps tremblés. Bientôt le fardeau les pliera. Le voûté pris ils ne seront plus à hauteur d’horizon et irons ainsi sur un chemin qu’ils ne s’étaient pas tracé, aimant sans aimer, se prévalant du devoir et de la famille et de la nécessité. Une société, c’est cela, personne ne la souhaite, chacun la produit.
Siècle dernier
Retrouvé ce soir au téléphone (après un an de silence) la gentille Olofso, mère de mes enfants. Elle n’a pas voulu apparaître à l’écran, l’échange est demeuré, comme il était au siècle dernier, oral. Ce monde pacifié et plein d’inertie qui butte sur des drames comme si la trajectoire était fatale toujours m’étonnera.
Calcul
Que s’imaginaient-ils ? Qu’à installer dix millions de primitifs sur le territoire de France ils contribueraient à l’essor de la culture (patate ou langue)? Ils savaient. L’acte est criminel. Perpétré, visible dans ses conséquences, partout répété et devant le désespoir des natifs revendiqué.