La vitrine numérique du marchand d’or en ligne est pleine de promesses: fluidité dans l’exécution des ordres, faiblesse de la marge, garantie et sécurité. De quoi donner confiance. Au moment de passer l’ordre d’achat, la tracasserie. Pas une vérification d’identité, une fouille complète avec mise à nu. Convaincu de ma spéculation, je m’exécute. Cela ne suffit pas. Plus royalistes que le roi, ces marchands serviles exigent une preuve “physique” de l’adresse de domicile. Et un numéro de téléphone “valable”. Après refus, je m’en vais lire la loi. Ces exigences n’en font pas partie. C’est une interprétation abusive. Donc les marchands, apeurés par l’Etat, en font tant et plus. Et de collecter un faisceau d’information typique des régimes de totalité: location du corps, géolocalisation téléphonique, origine et lieu de stockage des avoirs. Il est vrai que pour voler toujours plus au nom de l’Etat et des instances illégitimes qui lui commandent (bureaux bruxellois), il faut parfaire l’outil.