Les rois sont donateurs des monastères pour leur présent, leur âme, leur futur, leur crypte. La normalité militarisée de la prière monastique rassure et oblige. A travers elle, les rois se recommandent à Dieu et s’exemptent des fautes temporelles mais existe-il des rois qui imitent selon la voie érémitique des fous en Dieu, après dépose des formes et ornements, renonce aux statuts et pouvoirs, le repli de l’individu sur l’individu et dialoguent avec les profondeurs? Des riches, oui, mais des rois, ici, en chrétienté?