Sur la plage bondée, nous sommes dimanche, véritable spectacle , baigneurs et indigents, pêcheurs, colporteurs, et musique, partout de la musique et des danses. J’attends LM qui poursuit je ne sais quelles discussion décisives pour l’avenir de son terrain situé en partie haute de la commune. Il en revient épuisé, content, nerveux, sauf qu’il m’en parle depuis le début de la semaine matin et soir (sans me donner pour autant les clefs du problème) et que j’en entends vanter les mérites depuis bientôt dix ans, donc maintenant que nous sommes rendus, je demande à voir. Nous grimpons au-dessus de la plage. Terrain de deux mille mètres sur le côté d’un hôtel de taille moyenne, vue dégagée sur la mer mais socle rocheux, en forte pente, exigeant un travail à la dynamite. LM a planté et peint un gros panneau de bois : « ce terrain est à LM, il n’est pas à vendre, pas à louer, il est à moi ».