Après huit heures de route au départ de l’Allemagne, récupéré les socles de bois qui serviront d’assise pour le cube à la scierie de Zollhaus, en contrebas du Lac noir. Comme le périmètre de l’usine ferme à 19h00, il faut cacher une moitié des socles — ceux qui ne tiennent pas dans le van — derrière un stand de tir abandonné si l’on veut en disposer avant lundi. Je viens de payer ce matériel Fr. 1700.-. Et alors? Le service n’est pas compris. Gala déposée à l’hôtel de Swartzenburg, Domo et moi revenons à Zollhaus, chargeons le reste des socles, roulons sur le Pont de Berne, déchargeons le stock en vielle-ville de Fribourg, puis je reviens à Schwartzenburg, dans le brouillard, la nuit, manquant écraser un fou qui marche le long de la route et sur la route, un fou qui marche de nuit, sans torche.