Hôtel Minerva, un édifice à l’architecture social-réaliste, à peine éclairé. D’emblée la réceptionniste, une filiforme gothique (ou dépressive) prévient: “les chambres ne sont pas chauffées”. Gala proteste. Elle obtient un ventilateur de poche. Branché sur la table de nuit, l’air chaud remue autour des meubles cassés de vieilles odeurs. Au petit-déjeuner, techno-FM magyar. Je fais assourdir le chahut. “Les clients aiment”, fait valoir la femme de ménage. Or, nous sommes les seuls clients.