Collines boiseuses, bêtes dans les vallons. Entourées d’habitations suicidaires, les usines plongent leurs cheminées dans le ciel. Les villages sont formées de maisons rangées aux toits bisques. Les héritiers (basques) des fondateurs (basques), désormais garantis du fruit du labeur circulent en voitures ripolinées. Quant à la langue, c’est celle des dieux du Kalevala, brutale et cassée, et terrible dans la bouche des petits. Les femmes vont sur le quai de l’Océan la chevelure jais façon casque, les faciès ovales et des yeux fondants. Leurs maris, autant de butors pour gravir les pentes. Tous azimuts, des produits frais gorgés de pluie et des poissons à demi-vivants. Il y a des parapluies aux coins des rues.