Pas fermé l’œil de la nuit. Ainsi en va-t-il des changements de régime. La fatigue vous rattrape, elle vous empêche. A six heures, je prends la route pout Madrid. Les enfants arriveront en avion, de Genève. Il sont trois, car les accompagne l’amie d’Aplo. Crainte d’être arrêté par la Garde civile, Monfrère ayant dénoncé mes plaques, mais non, c’est le désert, le soleil, la plaine immense. Et soudain la capitale, tonitruante, dure, emmêlée. L’ordinateur de bord me guide jusque dans un terrain vague où j’ai loué par internet une place “à long terme”. Un Roumain assisté d’un Chilien assisté d’un Ukrainien, me font garer, encaissent et me conduisent au Terminal 1. Une minute plus tard, les enfants surgissent de la porte des arrivées: je ne les ai pas vus depuis septembre.