Une élève irlandaise du camp de boxe thaïe de Chumphon — cela me revient — n’a cessé de travailler pendant toute la durée du programme d’entraînement. Sur les banquettes cahotantes des pick-ups qui nous conduisaient au gymnase, lors des sessions de nage, de course ou de pompes, lâchait-elle ses gants ou sa corde, aussitôt elle tapait sur son clavier d’ordinateur. Mais pour taper quoi? “Des rapports, dit-elle, je tape des rapports! En tant que coach, je ne peux prendre des vacances que si je travaille”.