Mois : janvier 2024

Société-machine 2

Les loisirs de con­som­ma­tion comme com­plé­ments à l’abrutisse­ment du tra­vail indus­triel (lec­ture de Adorno et Horkheimer) ou même activ­ité cen­tral dans le dis­posi­tif de pro­duc­tion ne peu­vent pré­ten­dre neu­tralis­er les vices tech­niques liés à l’en­nui dès lors que le tra­vail est décou­plé de l’ef­fort. C’est le tra­vail en tant qu’­ef­fort qui à la fois neu­tralise l’en­nui et jus­ti­fie le loisir. 

Société-machine

L’homme qui s’en­nuie ignore qu’il est fait pour le tra­vail. Si la société est un machine, c’est le tra­vail qui assure son fonc­tion­nement. Or, quand vient à man­quer le tra­vail, l’en­nui qui lui suc­cède est un vice tech­nique. Lequel dérè­gle le fonc­tion­nement de la machine. Sauf à renon­cer au par­a­digme de la machine pour la mise en route et la super­vi­sion des sociétés (ce qui est urgent), il fau­dra créer du tra­vail, même inutile, afin de lim­iter la mul­ti­pli­ca­tion des vices techniques.

Intérêt

Une société du pur intérêt est sans intérêt.