Misère mercantile des Espagnols. J’ai voulu acheter une planche de surf. Le propriétaire n’a pas réussi à me la vendre. Voulu engager un jeune couple pour poser pour les photographies de mon manuel d’autodéfense. Le couple est ravi. Il s’engage mais ne sait pas si… Ni quand ni comment… Et abandonne. Lorsque je fais réparer mes vélos au magasin de vélo local, je dois acheter les pièces et les apporter aux réparateurs puis indiquer les solutions de montage. Puis rappeler pour demander s’ils ont fini. Puis me rendre sur place où je constate qu’ils n’ont pas commencé. Un livreur annonce avoir un colis à mon nom. C’est un professionnel. Employé d’une grande entreprise: il demande si je peux venir chercher le colis. Des exemples, j’en ai à ne plus finir. Dans ce pays, le travail est difficile, voire impossible. Pourtant il faut bien que travail il y ait puisque plus de la moitié de ceux qui travaillent sont des employés directs ou indirects de l’Etat. Mais ce régime de misère mercantile explique l’autre réussite: l’Espagne pays de vacances. Peu de rythme, peu d’exigence, peu de conflits, beaucoup de peu. Résultat: septante millions de visiteurs cette année.