Toulonnais

En dehors des jours heureux et intimes qui après plus de vingt ans vécus avec Gala demeurent intimes et sont tou­jours heureux, je ne trou­ve comme intérêt à la Côte-d’Azur où elle me con­vie pour me con­va­in­cre de sa beauté, de sa tran­quil­lité, de sa sérénité (j’y vais pour elle) que la trans­parence de l’eau de mer — plusieurs après midi je me suis baigné les yeux écar­quil­lés le dos au ciel — et la bro­cante du dimanche avec ses exem­plaires de rebut de la société, demi-gitans, magrébins, hip­pies, motards ou pau­vres, ils occu­pent entre les marais salants et un luna-park sur­mon­té des let­tres métalliques Mag­ic World avec des cou­ver­tures jetées au sol un hectare de pous­sière où l’on trou­ve une mer­veille de pro­duits dont des livres tirés des arcanes que per­son­ne ne con­voite, Mon­tesquieu, Comte, Kant ou encore les Albums de Kick et Pfluke.