Bavière 2

Refoulé de deux camp­ings. La chaleur a poussé les Bavarois vers les lacs. Grutensee, Weis­sensee, Mur­nau am Staffelsee, ils sont nom­breux, Les Bavarois aus­si. Et les enfant ne vont pas à l’é­cole, c’est same­di, ils pique-niquent avec papa et maman, tout est encom­bré, il y a des trou­peaux au milieu des routes, des camions, des tentes sur les grèves, les restau­rants croulent sous le poids des clients et les camp­ings, désolé, il n’y a pas de place pour vous. Huit heures de con­duite par des routes lumineuses, douces, pit­toresque, érein­tantes, nous atter­ris­sons à Bad Tölz. “Oui, il me reste une par­celle!”. Vic­toire. Nous y restons cinq jours. Pré­ci­sions, dès le lun­di nous sommes seuls, et Gala est ent­hou­si­aste. En août dernier, à Sala­manque, elle m’inci­tait à réfléchir avant d’a­cheter le van. Là elle trou­ve cela par­fait, les oiseaux, le voisins, les sap­ins, couch­er les ban­quettes pour faire le lit et cuisin­er dans la dinette, porter des san­dales et piss­er dans un uri­noir de gra­bataire, tout est par­fait, naturel, cou­tu­mi­er. Et que fait-on la journée autour du van? Rien. C’est tout l’in­térêt. Une expéri­ence : ne rien faire.