Ayant accumulé une littérature pour documenter l’essai dont je viens d’achever la première version, je me décide à monter à l’étage un meuble-bibliothèque pour avoir les ouvrages sous yeux, rien de lourd mais les médecins ont averti, “ni tirage ni poussage”. Si d’abord je ne me conformais pas, j’ai changé de pratique sous l’effet des symptômes. Hier encore, des douleurs ont gâché mon sommeil alors que je n’avais fait que nettoyer au racloir des mauvaises herbes poussées autour de mes lignes de patates. Donc j’attends depuis deux jours que passe dans la rue un homme susceptible de m’aider. Il n’y a que le paysan, trop vieux pour cette demande.