Grave (suite)

Or, c’est exacte­ment ce que je fais, cela depuis des années, et selon Prilepine (in Patholo­gies) qui par­le ici de son père, celui-ci est mort le lende­main de la pre­mière attaque: “Quand papa lisait, il ne res­pi­rait pas d’une façon régulière, comme le font d’habi­tude les humains et les mam­mifères. Il emma­gasi­nait de l’air, et il restait allongé un bon moment, sans rien dire, les yeux fixés sur son livre. Puis il expi­rait, res­pi­rait nor­male­ment quelques instants, ter­mi­nait sa page, la tour­nait, fai­sait à nou­veau pro­vi­sion d’air.”