Envers-avers

Dimanche soir dernier, inten­sé­ment heureux. J’en cherche la rai­son. Ne trou­ve pas. Mais vois ceci: je peux faire ce que je veux si je le veux. Et j’ai, pour en décider, tout le temps néces­saire. Pas mal. Quelques heures plus tard, comme je me couche, la sen­sa­tion n’a pas dis­parue: inten­sé­ment heureux. Au réveil, étrange con­stat — une fois encore — devant la logique incom­préhen­si­ble des rêves: tous d’an­goisse, d’in­cer­ti­tude, d’anx­iété, et qui me lais­sent dans un état fébrile. La sen­sa­tion de la veille, effacée.