Si cela ne passait pour une mystique, je dirais que l’épidémie qu’ont connues nos sociétés n’est que le symptôme d’une maladie plus profonde. Une réaction des corps à l’alarmante décadence de la valeur esprit. Et la situation s’aggrave. Déni du sens, déni du réel, ravage de la force vitale, bêtise institutionnelle, l’énumération est sans fin. Aujourd’hui, le projet d’instrumentalisation de la maladie par cette minorité de malveillants qui œuvre sous le nom de Mondialistes (rien d’autre que les corps-esprits les plus attaqués par la maladie) bute sur le Mur de l’Est. Hélas, il faut être naïf pour s’en réjouir. Il est évident que nous avons tué la démocratie dans notre Occident, mais le paradigme qui se dessine de l’autre côté du mur est tout aussi angoissant. Le discours économique d’un Sergei Glazyev en trace les contours sans ambages, établissant l’inutilité de l’individualisme comme de la liberté: “Le nouveau système économique convergent, qui a émergé en RPC (République populaire de Chine) et en Inde, est la prochaine étape inévitable du développement, combinant les avantages à la fois de la planification stratégique centralisée et de l’économie de marché, et à la fois du contrôle étatique de l’infrastructure monétaire et physique et de l’esprit d’entreprise.”