Clefs de la voiture en place, dans mes poches de pantalon. La voiture, elle, est garée sur le terrain de la ferme familiale, à trente kilomètres de Lausanne. Je me prépare à aller la chercher à vélo quand Mamère appelle. Elle propose de m’emmener. Lorsqu’elle arrive au magasin, je demande où sont les télécommandes de la barrière qui ferme notre place de stationnement privée, juste à côté du magasin (le bureau). “Rendues au propriétaire, me dit-elle, nous n’avons plus la place”. Le lendemain matin, tandis que je charge à l’aide d’un diable mes affaires dans la voiture garée au bout du Boulevard, j’aperçois l’employé qui active la barrière et gare la fourgonnette de service.