Retour précipité dans ce maigre couloir d’enfer qui relie par le train Genève au quartier sous-gare de Lausanne. A bord du direct, une famille d’Anglais venue pour le ski, deux Mexicains au corps de poulpe qui se baisent sur la bouche et un aimable policier que j’aide à hisser son sac de parapentiste, un juste éventail des conquêtes de la mondialisation. Verrouillé dans l’arrière-boutique, je compte les heures qui me séparent du passage de frontière direction la Navarre.