Cala

Qui en espag­nol, en cata­lan (?) sig­ni­fie “crique”. Routes et chemins bifurquent à par­tir de la Menor­ca 1 qui tra­verse l’ìle de part en part. Elles amè­nent dans les ter­res. Champs divisés par des ser­pentins de pierre vol­canique, cac­tus, phares, vach­es, mou­tons. Des tumu­lus aus­si ou instal­la­tions préhis­toriques, nom­més Talati, amon­celle­ment demi-savant de pier­res dressées au milieu de la lande et vis­ités des excur­sion­nistes, “poblat ” qui pour un pro­fane, avouons-le, ne ressem­blent à rien sinon à des rêves d’épo­ques meilleures. De Mahon la cap­i­tale à Ciu­tadel­la, ville aux ruelles flo­ren­tines, ville ocre, il y a donc cinquante kilo­mètres que nous avons par­cou­ru deux fois cette semaine à bord de la Fiat 500 pour manger un bœuf à la braise (ras­sis 45 jours) dans les soubasse­ments du moulin des Con­te. Ce matin, à Cala en Porter, vil­lage blanc per­ché sur une falaise, vil­lage neuf en attente des vacanciers de Pâques, baig­nade en eaux froides sous les regards d’une famille bri­tan­nique. Début de soirée, je me regarde dans le miroir et prend en hor­reur ces rou­fla­que­ttes façon Léo Fer­ré 1980. Recherche d’un coif­feur à Es Castell. Reto­qué, halte quo­ti­di­enne à l’épicerie dont je fais grimper le chiffre d’af­faires au poste “bières”. Là, dans la cham­bre du Vic­tori, claire et chaude. Demain, pas­sage par la Suisse.