Je prends un goût avouable à dormir, plus exactement à me coucher, ou plutôt à prendre possession de ma chambre, à me mettre au lit, à me préparer au sommeil parce que cette chambre est telle je l’ai voulue et faite construire, on peut dire exceptionnelle, but que j’avais depuis l’adolescence, posséder une chambre chaude et odorante, fraîche, blanche, de bois et de plumes, impeccable et silencieuse.