Evolution vers le spectacle automatique. En principe, un spectacle exige un spectateur. Dans le monde analogique, dans l’ancien monde, une présence physique. C’est beaucoup de plaisir pour les montreurs, autant d’ennui pour les producteurs. Comment discrétiser le public? Le rejeter dans la catégorie immatérielle? Le condamner à la passivité? Je l’ignore. Mais je vois ce que je vois. Des spectacles interdits au public physique qui, instantanément, reconquièrent ce même public par voie numérique. Plus-value tombée et qui remonte. Frais tombé et aplanis. Bénéfices en hausse.