Jamais un écrivain ne devrait parler de politique ou alors comme le faisaient avec intelligence, doigté et distance, du temps qu’ils étaient vivants et s’exprimaient, Aristote, plus tard Kant, Machiavel, Thoreau, Illich (sans début ni fin cette liste), chacun à pousser devant soi, en conviction, son apologétique. Mais la donne change: désormais les pouvoirs consolidés captent avec des moyens industriels la littérature et en tirent un récit des horizons.