Retour le pied au plancher afin de quitter au plus vite l’Allemagne où, comme en Autriche, sévit tout un règlement absurde autour de la fausse épidémie : restaurants fermés dans les villages de Bavière, restoroutes ficelés de ruban de police tel des œufs de Pâques, criminalisation des sans-masques, garde-chiourmes devant les toilettes publics, par voie de conséquence frustration générale. Franchie à la tombée de la nuit la frontière suisse à Bregenz, nous louons des chambres à Rheineck. Hôtel d’immigré avec lit étroit et lavabo vissé à la paroi au prix de Fr. 100.- La pizzeria du village, deux tables pourvues de clients sur l’ensemble de la soirée. Le Kebab fast-food à néons, plein. Dans le ciel, des Migros, des Coop, des Lidl, des Aldi. Après avoir oublié deux fois son passeport, perdu ses lunettes, son couteau, sa casquette, une veste, Evola cherche son téléphone (il est dans le village voisin).