Si j’étais économiste, je m’intéresserais aux nouvelles techniques de création de la plus-value dans un contexte de raréfaction des ressources et de recul des modus classiques (transformation de la matière première, mécanisation, pression salariale). Etudiant en priorité l’exploitation financière du corps et de ses mouvements, de l’air, de l’eau et de l’espace, celui qui est au-dessus de nos têtes et la mise sur le marché des biens intimes, lits, salons, cuisines, salles d’eau, vêtements, véhicules. Ces techniques nouvelles de prédation sont à l’évidence concomitantes de la réduction des possibilités du vivant telles que nous en faisons ces jours l’expérience.