Testé le vélo de voyage sur l’ancienne route de Ainsa. Voilà deux mois que je distribue, accroche, sangle. Pour cette première sortie, j’ai chargé dans les sacoches le matériel que j’emporterai en Amérique, réchaud et embase, outils et veste, tente, trousse de toilette. L’assemblage guidon-potence-extension s’appelle dans le nouveau jargon le “cockpit”. J’en suis particulièrement fier: j’ai sous les yeux le GPS, le téléphone, la batterie reliée à la future dynamo et le phare avant. Il m’en a coûté: j’ai fait venir et renvoyé toutes sortes de produits. Je monte sur le vélo. Les talons heurtent les supports universels montés sur le triangle arrière — je déplace. Puis c’est l’extension de triathlon qui m’empêche de poser mes mains en position droite- je déboulonne, je reboulonne. Ensuite, les cales de chaussures clipées dans les pédales automatiques résistent — je manque tomber. Chaque fois, je m’arrête le long de la route, me pousse dans un coin d’ombre (il fait 35 degrés), sors les outils et ajuste. Ensuite, je teste l’accès au bidon. Cela à l’air anodin mais quand on roule attraper facilement sa boisson est important. Or, il est coincé dans sa cage. A corriger donc. Retour du vélo dans le salon, je commence une nouvelle série de modifications puis consacre l’après-midi étudier les logiciels de cartographie Strava, Komoot, Garmin.