Je doute arriver jamais à cette grande qualité d’écriture. Ce n’est pas fausse modestie, j’ai fait et je fais des progrès, mais le compte est loin d’être bon. Ces jours, je recopie péniblement (le manuscrit est difficile à relire) La table: les mots sont mal placés, les adjectifs impropres, les phrases alambiquées. A ma décharge, il s’agit d’un premier jet écrit au fil de la plume quand les livres publiés sont passés par des dizaines de relectures et plusieurs relecteurs, mais justement: à force de me corriger et d’être corrigé, je m’attendais à une écriture spontanée de meilleure facture. Ajoutons que je ne suis pas doué pour la fiction. Plus c’est abstrait, plus je développe une langue claire; et inversément.