Dans la plupart de mes calculs heureux j’intègre désormais automatiquement le facteur “mort”. Cela rend les calculs, je crois, d’autant plus heureux. Ce n’est pas affaire d’âge, car l’âge n’aime pas le risque. De fait, intégrer la mort accidentelle ou volontaire n’est pas typique. Dans l’immédiat, je dirais que c’est le meilleur moyen d’échapper au schéma mortifère qu’impose la société de la sécurité maximum, cette saloperie immense où tout est possession mais l’individu ne possède rien (condition prochaine pour commencer sa journée: racheter chaque matin son corps et son cerveau).