Langages

Depuis quelques jours, je songe à recom­mencer l’é­tude du latin. Ce ne serait que la qua­trième fois. Au col­lège Saint-Michel d’abord (sou­venir, mais unique­ment du pro­fesseur, un éru­dit au car­ac­tère doux); à l’u­ni­ver­sité ensuite (com­ment ai-je réus­si l’ex­a­m­en?); sur la côte maro­caine enfin, à Tag­ha­zout où je louais une mai­son à l’au­tomne 1994 — chaque matin je mon­tais sur le toit et deux heures de suite je repas­sais ma leçon. Désor­mais, grâce à une con­nais­sance autrement appro­fondie du régime de la phrase française, je veux croire que je pro­gresserai plus vite. Je veux aus­si, dès la semaine prochaine, enreg­istr­er des maque­ttes pour les futurs titres de l’al­bum que nous avons prévu de com­pos­er (à l’aide de machines) avec Mon­frère, mais ici j’ai un avan­tage: igno­rant je suis, igno­rant je demeur­erai — con­di­tion des plus favor­ables pour faire du rock extrême.