Rencontre et absence

Grand loisir à faire ce que l’on veut, tout le temps. Ce à quoi je m’adonne de longue date. Et depuis dix semaines, à la per­fec­tion. Mais cela dis­sout qua­si tout espoir de société. La ren­voie dans son temps et dans son espace, aujour­d’hui ceux des villes, car je n’in­tè­gre pas — pas encore — le monde virtuel dans les pos­si­bil­ités de la ren­con­tre vraie. Pos­si­bil­ités qui doivent d’ailleurs être repoussées autant qu’il se peut. Le jour où elles advien­dront, villes et cam­pagnes, hommes et femmes, iden­tités et con­tre-iden­tités auront été abolies. Nous com­mu­ni­querons enfin dans l’ab­solu, qui est un néant.