E‑nouvel-an

Set d’Amélie Lens le 31 décem­bre en direct du Kom­pass Klub de Ghent en Bel­gique: excel­lent! Encore mieux que la paru­tion Live devant l’Atomi­um, mais… dans un club fer­mé, avec relais via inter­net (Google, You Tube) pour les fans. Ceux-ci, du monde entier. En témoignent les com­men­taires sur le chat, écrits dans les langues de la planète. Excel­lent, donc cat­a­strophique: ini­ti­a­tion pro­gram­ma­tique des fans, dont je suis, à la sueur, au défoule­ment, la drogue, le plaisir, la ren­con­tre, la trans­gres­sion en ligne — équiv­a­lent à une dès-human­i­sa­tion. Fin des corps. Sépa­ra­tion. Fron­tières numériques comme il y a en tech­no, entre les sons, des silences-machine. Non-foule. Anti-rave 1990. Abo­li­tion de la Trance, de la psy-Goa, du break­beat, de la Jun­gle pro­fonde… Vic­toire du mes­sage à dis­tance. Du “gap”. Parousie indus­trielle: retour à l’ère des glacia­tions. Canal. Con­trôlé par l’ingénierie.