Quoique je travaille peu, mes journées sont toutes organisées autour du principe de l’effort. Je crois qu’il faut s’efforcer. Qu’il existe un but. Et si je crois que ce but ne doit pas être imposé par le système économique, c’est seulement parce que je me juge libre de le remplacer, en tant qu’homme libre, par un but supérieur, disons transcendant. Demeure cette conviction que l’effort ou le travail — et entre l’un et l’autre il n’existe à mes yeux qu’une différence de degré dans la relation individuelle à la transcendance — sont l’élément fondamental et peut-être unique de la construction spirituelle de l’homme. En dehors du travail, pas d’homme axial.