Dans l’île 2

Le mieux sera encore d’at­ten­dre l’ac­calmie, de véri­fi­er que le fer­ry de 18h20 (le sec­ond de la journée, le pre­mier qui prend le large à 6h30 m’oblig­erait à dormir sur l’embarcadère sur la face non-habitée de l’île) assure le ser­vice, de dormir à Lopar et le lende­main de rouler vers Zadar, dis­tante de 149 kilo­mètres, là mon­ter dans un bus après avoir ren­voyé le vélo par la poste, gag­n­er le Mon­téné­gro et l’Al­ban­ie pour enfin m’en­v­ol­er vers Naples au départ de Tirana. Cela à l’air com­pliqué; ça l’est. Seule­ment, j’ai véri­fié, aucun aéro­port de la région n’af­frète de vol pour l’I­tal­ie du Sud, quant à retourn­er par la voie ter­restre, cela m’oblige à pass­er par la Slovénie et, en principe, la quar­an­taine est req­uise pour les voyageurs arrivant de Croatie.