Formidable désarroi. Jamais je n’eus imaginé me trouver dans cet état par le seul effet des nouvelles sociales et politiques. L’heure n’est plus au divertissement heureux de l’esprit. J’envisage d’arrêter ces notes. C’est à peine si j’ose dire ce que je viens d’apprendre. Mieux vaut le taire. Le remâcher. Coaliser les forces. Autour de moi, au village d’Agrabuey, on me rétorque “ça va aller”. De deux choses l’une, où je suis fou, ou ils sont fous, c’est à dire si bien adaptés à la pente sur laquelle on les pousse qu’ils ignorent qu’elle finit à l’abîme.