Trente-huit jours de travail à corriger ce manuscrit d’un roman suisse, achevé et commencé sous un abri de plage en octobre 2016 à Rincon de la Victoria près Malaga, successivement intitulé Noria, Gormiti puis Notr Pays. Hier, avant d’aller dans notre rue pour boire, je mettais un terme à de laborieuses réécritures entamées sur la montagne vaudoise fin mars, au moment de la fermeture sociale et, versant de la bière aux voisins que n’intéresse aucunement les tribulations esthétiques d’un étranger, je songeais au labeur de Gide pour Les caves du Vatican, sommet de perfection et, devant Paludes, La porte étroite ou Si le grain ne meurt, livre raté.