Mouvement 25

Gala sort sur la mon­tange chaussée d’escarpins de cui­sine. J’ai mes chaus­sures de marche à tige mon­tante lorsque nous emprun­tons le chemin du  hameau de Hagne. Un cou­ple de ran­don­neurs sur­git. Pour me ren­seign­er sur le lieu-dit, je m’a­vance. Où se trou­ve le chalet que nous voulons vis­iter? Ils ne savent pas, ils s’in­quiè­tent pour Gala. Avec ces escarpins? Sur ce chemin? En une phrase et trois sourires, Gala obtient de leur emprunter des chaus­sures de marche. Elle annonce sa taille, prend ren­dez-vous, dit au revoir. Après quoi, elle suit sur deux cent mètres et retourne à la voiture (il reste trois kilo­mètres de laie forestière jusqu’au chalet). Le soir, de retour dans notre sta­tion, Gala obi­ent sa paire de chaus­sures auprès des ran­don­neurs. Le lende­main, elle fait: “Zut! Rita!”. Qui est-ce? “La dame que j’ai ren­con­trée l’autre jour, lors de ma prom­e­nade!”. Et? Celle-ci est allée chercher à Lau­sanne des chaus­sures pour Gala. En milieu d’après-midi, je demande: à quelle heure vois-tu cette Rita?. “Qua­tre heures…”. Mais enfin, je m’écrie, il est qua­tre heures sept et il pleut des cordes! Tu ne m’as pas dit qu’elle t’at­tendait dans la forêt ? “Les chaus­sures! Rita! Vite, vite, vite! Je me maquille et j’y vais!”. Fin de journée, voici Gala à la tête de deux paires de chaus­sures. Lun­di , comme nous allons une fois de plus en recon­nais­sance, je vois qu’elle porte des bot­tines de cuir qui lui appartiennent.