Advention

Com­ment retrou­ver Dieu? S’op­pos­er aux humains excen­trés qui ne trou­vent leur logique expi­a­toire qu’en faisant main-basse sur les autres humains, dans le cer­cle étroit, famille, amis, com­mu­nauté ou dans le cer­cle large, pou­voir poli­tique, financier, stratégique, demande de réin­tro­duire, face au présent comme pro­lon­ga­tion quan­ti­ta­tive du présent, une promesse tran­scen­dante, un “Dieu” — un affole­ment de l’e­sprit qui nous pousse à faire du présent, un présent vivant et désir­able. Et je par­le, bien enten­du, d’un Dieu sans église. Pas d’une admin­is­tra­tion. Ni d’une exhi­bi­tion. Mais d’une foi hors-réseau. Authen­tique. D’une poésie. D’une écolo­gie du vivant et de l’ex­is­tant. Bref, d’une anar­chie. Ce qui pose le prob­lème du peu­ple, “de-notre-capac­ité”, au sens où le peu­ple est aujour­d’hui le point de départ de la déf­i­ni­tion de l’in­di­vidu banal alors que c’est l’in­di­vidu orig­i­nal qui devrait être le point de départ de la déf­i­ni­tion du peuple.