Hier, voyage dans les proximités. La lumière irradie, la montagne enneigée se détache sur le ciel. Partis du Sépey, nous gravissons la route qui mène à La Forclaz. Plaisir de découvrir un village de vieux bois, blotti autour de son ruisseau, ouvert sur les vallées. Je me promène à la lisière des forêts, Gala saigne du nez. Quand elle va mieux, elle s’extasie: quelle beauté! En effet, voilà qui rachète les paysages spoliés de Bulle, de Gland ou Sion, sans parler de cette horreur continue qui serre la gorge de quiconque circule entre Berne et Zurich. Ensuite Les Mosses et La Lécherette. A la veille du départ pour Mandalay, début février, Gala me maudissait: “ne me parle jamais d’acheter un chalet!”. Aujourd’hui, elle affirme: “bien fait! il ne fallait pas partir! tu as raté une belle occasion!”. Avant de retourner dans l’appartement Sirius, détour par Les Diablerets, station à base de chalets neufs sur fond plat, parois verticales de roc, de glace, installation très peu spirituel. Gala fait les achats: quinze minutes d’attente, déjà je m’ennuie.