Grande fatigue, et ce n’est pas faute de dormir (11 heures). Peut-être est-ce l’effet mental du demi-parcours dans l’écriture d’un texte qui exige du souffle. “Naypyidaw, cité de l’espace”, sera bientôt achevé. Au début du travail domine la crainte, puis vient la sécurité, bientôt relayée par l’angoisse de ne pas savoir poursuivre. Tout va bien, ce n’est pas ça. Probablement la répétition mécanique des jours et de leur contenu: vivants, corps, esprits, leurs relations, leurs paroles, avec la perspective incertaine des issues. Et puis le fait que Luv, Mafille, ne ma parle plus — première occurrence historique — dès lors que je n’ai pas versé la pension à Olofso, sa maman (mon salaire étant divisé par trois).