Mouvement 12

Grande fatigue, et ce n’est pas faute de dormir (11 heures). Peut-être est-ce l’ef­fet men­tal du demi-par­cours dans l’écri­t­ure d’un texte qui exige du souf­fle. “Naypyi­daw, cité de l’e­space”, sera bien­tôt achevé. Au début du tra­vail domine la crainte, puis vient la sécu­rité, bien­tôt relayée par l’an­goisse de ne pas savoir pour­suiv­re. Tout va bien, ce n’est pas ça. Prob­a­ble­ment la répéti­tion mécanique des jours et de leur con­tenu:  vivants, corps, esprits, leurs rela­tions, leurs paroles, avec la per­spec­tive incer­taine des issues. Et puis le fait que Luv, Mafille, ne ma par­le plus — pre­mière occur­rence his­torique — dès lors que je n’ai pas ver­sé la pen­sion à Olof­so, sa maman (mon salaire étant divisé par trois).