Espagnols

En sit­u­a­tion dif­fi­cile, la leur, la notre, ou du moins ce que les gou­verne­ments respec­tifs pré­ten­dent qu’elle est, l’Es­pagne plus que la Suisse est dan­gereuse: elle nuit aux citoyens du pays comme elle nuit à l’Eu­rope, con­cert des nations oblige. Ces gens d’Es­pagne, à l’imag­i­na­tion faible, au rap­port à l’é­tranger nul, au diver­tisse­ment bien chevil­lé au corps, bref à l’in­téri­or­ité défail­lante — je n’ac­cuse pas, j’aime l’Es­pagne — sont inca­pables de se ren­gorg­er quand l’E­tat donne un ordre. Et s’aligne quand il en donne dix, vingt, cent, tou­jours plus aber­rants l’un que l’autre.