An-architecture

Dans l’imag­i­naire des peu­ples du tiers-monde, l’Oc­ci­den­tal jouit encore d’un pres­tige inouï. Face à traîtrise, ici-bas, dans l’Eu­rope, des milieux d’Ar­gent et leurs fac­to­tums politi­ciens, tous autant qu’ils sont effi­cace­ment sec­ondés en cette fin de course de la civil­i­sa­tion blanche par des cohort­es de naïfs à qui est d’ores et déjà van­té le main­tien des avan­tages cor­po­ratistes, mieux vaut pour les ama­teurs de lib­erté se propulser dans les sociétés iniques du tiers-monde où ils béné­ficieront tacite­ment d’un sauf-con­duit sym­bol­ique plutôt que de baiss­er la tête et sen­tir le poids du licou. Pour ne pas répéter ce que je dis depuis plus de trente ans (le jour de la nais­sance de mon fils, 1999, je sus­pendais un cal­i­cot au bal­con du squat des Eaux-Vives, Genève, récla­mant que l’on abat­te cet homme) : l’en­ne­mi pub­lic numéro un de la Suisse, orig­ine de tous les épigones, se nomme Klaus Schwab.