Parler dans le vide est la tâche de l’écrivain. A part lui, personne n’est assez fou pour se prêter à ce jeu. Quand le vide se remplit d’oreilles, mauvais signe. Les censeurs du roi, ayant lu Kant (la Première critique), rassurèrent: “cela n’aura aucun effet, nul n’y peut rien comprendre”.