Nos supermarchés suisses sont la matérialisation du cauchemar social que nous vivons: prix vexatoires, hygiénisme, monopole, mélange racial et linguistique (à l’instant une anglophone demandait comment faire pour les sacs poubelle, cette science d’Etat) et castration: nul n’ose plus regarder, parler, agir, croulant sous le fardeau de la mauvaise conscience et, en effet, chacun de nous est responsable et, du fait de l’emmurement dans le silence, plutôt deux fois qu’une.