Hypnagogie

Une fois de plus hier, dans la nuit, je m’in­téres­sais aux phénomènes psy­chiques qui se pro­duisent — faute de savoir le dire autrement — entre cerveau et rétine, ceci après avoir tenu les yeux fer­més cinq heures d’af­filée sans que vienne le som­meil. Or, pas une seule nuit (ici, aucune for­mule) ne ressem­ble à l’autre. Quand j’en aurai fini avec les trois essais que je veux encore écrire, nul doute que je me con­sacre à l’analyse de ces images aux­quelles je me con­fronte depuis 1991, ce matin ou à demi-alcoolisée je dor­mais au sol, à Genève, rue de la Ferme, chez deux filles, jouant libre­ment avec les objets qui tra­ver­saient mon espace mental.